Acheter des parts d'une société civile de placement immobilier permet de percevoir des revenus intéressants. La pierre-papier est un investissement presque sans risque et rentable, à condition de bien choisir son produit.
Mutualisation des risques du fait de la multiplicité des emplacements et des locataires, régularité et immédiateté des loyers, modicité du ticket d'entrée (à partir de quelques milliers d'euros) et absence de soucis de gestion, les attraits des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ne sont plus à démontrer. A tous ces avantages s'en ajoute un autre, et non des moindres : des performances plus qu'honorables.
En 2012, les SCPI dites « de rendement » investies en immobilier d'entreprise (bureaux, commerces, entrepôts...) ont rapporté, avant prélèvements sociaux, 5,27%, encore mieux qu'en 2011 (5,21%)…
Pour réussir votre investissement dans la pierre-papier, quelques indicateurs doivent être étudiés de près. Vous les trouverez dans le rapport annuel de la SCPI qui peut vous être fourni par la société de gestion…
Intéressez-vous, tout d'abord, à la taille de la SCPI : trop petite (moins de 15 millions d'euros de capitalisation), elle ne pourra pas garantir une véritable mutualisation des risques. Vous devez ensuite examiner un certain nombre de données financières. « Le report à nouveau doit représenter au moins 10% du dividende global versé. C'est une réserve d'argent qui peut être utilisée par la société de gestion pour maintenir son niveau de distribution.
Autre poste à vérifier, la provision pour grosses réparations, qui doit correspondre, au moins, à 4 ou 5% des loyers facturés, mais qui peut être inférieure si les immeubles sont neufs ou très récents. Et notez également que le taux d'occupation financier (rapport entre les loyers réellement facturés et ceux qui le seraient si les locaux étaient intégralement loués, ndlr) doit être supérieur à 90% », explique Yves Gambart de Lignières, fondateur du cabinet De Lignières Patrimoine. Pour vous assurer de la bonne mutualisation des risques, regardez aussi le poids financier de chaque locataire dans le montant annuel des loyers : « Sa part ne doit pas dépasser 5% des loyers »…
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