ACHETÉ-VENDU OU « LA GRANDE PURGE » DES PLUS-VALUES
L’« acheté-vendu » permet d’éviter la taxation de 30,1 % sur ses plus-values boursières ou ses stock-options. A condition d’avoir aussi des actions en moins-values dans son compte-titres (la technique ne vaut pas pour les PEA). L’investisseur vend une action sur laquelle il réalise une perte, mais rachète le titre dans la foulée. Dans son portefeuille, rien n’a changé, mais il peut déduire la perte de ses plus-values. Cette technique doit être réalisée avant la fin de l’année et signalée à son intermédiaire financier pour éviter de payer des frais de double transaction. « On peut aussi transmettre les stock-options à ses enfants si elles ont été attribuées avant le 20 juin 2007, complète Yves Gambart de Lignières, associé-gérant de De Lignières Patrimoine. Cette donation permet de purger la plus-value d’acquisition et la plus-value de cession tout en bénéficiant des abattements de 156 359 euros par enfant et par parent sur les donations ».
DIVISER LES RACHATS POUR MIEUX RÉGNER SUR LES ABATTEMENTS
Retirer de l’argent d’un contrat d’assurance-vie ayant plus de huit ans sans le « casser » : la solution est connue. Pour ce faire, il suffit de procéder à un rachat partiel des sommes épargnées. Mais avec un inconvénient : les intérêts composant le rachat sont fiscalisés. Pour faire baisser la note, on joue sur le fait que ces impositions ne s’appliquent qu’après abattement d’une franchise annuelle d’intérêts de 9 200 euros pour un couple et de 4 600 euros pour un célibataire. « Si vous avez besoin de la somme en mars, il peut être judicieux de scinder le rachat en deux, une partie avant fin 2009, une partie début 2010, pour profiter deux fois de l’abattement », explique Yves Gambart de Lignières.Sans oublier que si le souscripteur ou son conjoint (ou partenaire pacsé) est licencié, mis à la retraite anticipée ou est devenu invalide, la taxation de ces rachats partiels est supprimée jusqu’à la fin de l’année qui suit cet événement.
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