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🗞️ Challenges, novembre 2013 → Immobilier locatif Duflot


Successeur du Scellier, ce système de défiscalisation immobilière, qui offre une réduction de 18% sur neuf ans sur la valeur d’un bien neuf – dans la limite de 300 000 euros -, est loin de susciter l’enthousiasme des professionnels. Seulement 14 000 logements ont été écoulés au premier semestre 2013, contre les 40 000 attendus par le gouvernement.


Car « 18% sur neuf ans, cela fait du 2% par an, ce n’est vraiment pas lourd pour des biens parfois surpayés et qui se revendent donc souvent à perte », estime Yves Gambart de Lignières, conseiller en gestion de patrimoine. Quant au choix de l’emplacement, il est limité. Impossible d’investir dans la zone A (dont Paris), car le prix du neuf (de 12 000 à 15000 euros le mètre carré) se situe au-dessus du prix d’achat plafond (5 500 euros le mètre carré) qui ouvre droit à la réduction d’impôt.


Bien sûr, pour certains programmes situés en Ile de France, la rentabilité brute peut approcher 4%. Mais dans Paris intra-muros et comme dans les grandes métropoles, celle-ci se situe plutôt entre 2 et 3,5% avant avantage fiscal. Le choix des zones éligibles a été restreint : impossible en effet, depuis le 1er juillet, d’investir en Duflot dans les villes de 50 000 à 100 000 habitants (zone B2). Inférieurs de 20% au prix du privé, les loyers sont en outre soumis à l’encadrement. Autre handicap : il n’est pas possible – à la différence du Scellier – de louer le bien à un ascendant ou à un descendant. « Je le déconseille plutôt à mes clients»…

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